Nous le savons, aujourd’hui avoir une approche nationale uniquement de nos maux économiques est totalement absurde eu égard au fait que, dans un contexte de mondialisation, l’économie en général est caractérisée par l’interdépendance des diverses économies au travers le monde. De la sorte, le mauvais état de l’une influera tout naturellement sur le mauvais état de l’autre et réciproquement. Cette Union, voulue et mise en place par François Mitterrand entre autres, fut montée de manière précoce : il n’y a qu’à écouter le discours de M. Mitterrand qui souhaitait « une Europe sans les faibles et les forts,où il n’y aurait plus les riches et les pauvres » pour comprendre que l’objectif est aujourd’hui bien loin et pire encore les écarts intergouvernementaux de plus en plus creusés ! Hier les Grecs coulaient, montrés du doigt par le monde entier qui scandait alors que ces derniers ne payaient seulement des années de fainéantises, ou encore l’Italie et l’Espagne aujourd’hui et demain qui sait… La France ?! Certains, il est vrai, préconisent la sortie de l’Union Européenne se basant sur un constat hypothético-déductible partant de la simple hypothèse que toute reforme est impossible face au nombre considérable de Nations à mettre sur la même longueur d’onde. C’est à la fois une solution de facilité mais également une solution suicidaire au bilan très incertain !
Nos maux économiques viennent, nous le savons, en grande partie de la spéculation abusive exercée par une minorité mais également de la soumission des états aux marchés financiers que l’on cherche à rassurer à tous prix, demandant aux peuples du Monde encore et toujours plus d’efforts ralentissant de fait, considérablement l’économie propre à chacune des Patries touchées par l’austérité. Cette soumission date, rappelons le, de 1973 sous couvert de la loi Pompidou Giscard dénoncé, il est vrai, par Madame le Pen qui oublie sûrement de préciser que Maastricht a amené la révision de ce texte afin de le mettre en conformité avec ce traité, devenant ainsi l’article 123 de Lisbonne, autrement dit :
« 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
2. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les établissements privés de crédit. »
Paradoxalement me direz-vous, le Président Hollande semble avoir été très clair sur ce point, il soutien cet article qui vous coûte, tenez vous bien : 43 milliards d’euros d’intérêts par an à reverser aux Marchés Financiers ! De plus, cette somme ne correspond à aucun investissement collectif, ces intérêts sont financés via les les impôts que chacun d’entre nous paît c’est donc simplement une partie du fruit de notre travail qui va directement engraisser une caste affairiste et ce… sans aucune raison. Le spectre de l’inflation paraît-il ! Ils sont tout de même parfois marrant nos dirigeants !
« C’est la faute à la crise » répètent-ils sur BFM : Rapport de la cours des comptes, page 31 ! Ainsi vous apprendrez que non, le problème de notre dette est conjoncturel et non pas structurel : la dette depuis 1973 c’est +1400 milliards d’euros ! La crise à côté de cela… une cuillère d’eau reversée dans l’océan : caricaturale certes, mais l’idée est là. Ainsi, c’est en abrogeant l’article 123 de Lisbonne notamment, rendant possible aux banques nationales de prêter à taux extrêmement faibles ou zéro aux Gouvernement, que nous pourrons espérer voir notre dette s’atténuer au fil du temps : pas avant !
Ensuite, il conviendra de reporter les coûts de la récession et les pertes des banques sur leurs actionnaires, se remplissant les poches à outrance, et sur les plus aisés des ménages. Il est inacceptable de constater qu’au profit de la finance, l’austérité est imposée aux peuples de façon générale, s’en retourner vers une politique solidariste et plus juste c’est aussi réorienter les coûts des caprices orchestrés par une minorités vers les individus à son origine alors même que, comme si la situation n’était pas assez effarante, les profits réalistes par les banques en 2010 sont pharaoniques !
La spéculation abusives est inadmissible. C’est pour simplifier, toute un amas de personnes peu scrupuleuses que la France notamment laisse jouer avec la valeur de son argent en toute impunité. De fait, nous proposons de taxer les transactions financières à hauteur de 1,4%, tout en interdisant la spéculation sur les matières agricoles alors même que des hommes, femmes et enfants meurent toutes les 6 secondes de faim dans le monde ! C’est ici une question d’éthique que la Patrie des Droits de l’Homme se doit de respecter. Cela passera notamment par l’interdiction pour tout investisseur n’ayant pas de lien direct avec le monde agricole, d’intervenir sur ce type de marchés.
Mais aussi, nous proposons le retrait de l’agrément aux institutions financières pourvues de filiales dans les paradis fiscaux afin de permettre la lutte contre ce fléau économiquement parlant. Par la même les banques seront dans l’obligation, sous couvert de la législation, de transmettre aux services étatiques les noms des français évadés fiscalement à l’image de ce qui ce fait aux états-unis, ayant permis de retrouver 15 000 ressortissants. Par ailleurs, tout évadé fiscal ne s’étant dénoncé se devra de dédommager le gouvernement au double du préjudice économique subit. La loi s’applique à tous, l’égalité ne l’oublions pas est une de nos valeurs fondatrices. Si l’évasion fiscale coûte, il n’en ressort pas moins que pour lutter contre cela, il sera nécessaire, à l’avenir d’exiger la transparence des entreprises bénéficiant des marchés publics via l’obligation de tenir une comptabilité couvrant l’ensemble des territoires où l’entreprise concernée exerce afin d’en rendre compte le gouvernement Français dont les services compétents seront chargés de vérifier ces rapports. Cette mesure sera avant tout dissuasive et promet d’être efficace afin que la Maison France perçoive ce qui lui revient de droit.
Deux choses l’une nous ne paierons pas/plus cette partie conséquente de dette Illégitime à l’Image des Islandais. Pour ce faire, nous préconisons la mise en place d’un organe chargé de déterminer la légitimité ou non de la dette composé d’experts nommés par le gouvernement et indépendants ainsi que de citoyens. Une restructuration de la dette publique sera donc, bien évidemment, à prévoir.
Pour finir, comme en traitait Coriat sur France 5, il est nécessaire de réduire les excédents Allemands au profit du peuple Allemand face au constat que tout le monde admet qu’est celui soulignant l’effet déstabilisateur d’un tel excédent à échelle supranationale. De la sorte, il faudra contraindre l’Allemagne à faire un effort en matière d’accroissement des prestations sociales et des salaires.
En cela, je juge à titre personnel, urgent de porter une politique europeene solidariste eu égard à notre conjoncture économique (et sociale par la même).
Qu\\\\\\’en dites-vous ?